Le long des arbres et des murs, le lierre court, grimpe, s’enroule et s’accroche ! Contrairement à ce que l’on croit, cette liane aux feuilles persistantes n’est pas une plante parasite ni étranglante . Ainsi, à l’inverse du gui qui tire sa nourriture de son hôte, le lierre n’affaiblit pas les arbres ni ne les empêche de pousser. Tout au plus peut-il favoriser leur chute lorsqu’ils sont vieux et malades. En bon isolant thermique, le lierre protège les arbres des intempéries et favorise la biodiversité. Quand toutes les autres fleurs ont disparu, il attend sagement le début de l’automne pour offrir aux abeilles une nourriture précieuse . Si ses drupes sont toxiques pour l’homme, ses feuilles constituent un remède populaire très ancien pour aider à la cicatrisation des petites plaies, ulcères, abcès, coups de soleil et brûlures.
Cataplasme anti-brûlure :
Mettez 2 ou 3 feuilles de lierre (Hedera helix) grossièrement froissées et écrasées à bouillir dans très peu d’eau. Laissez refroidir puis appliquez rapidement les feuilles sur la brûlure et enveloppez avec de la gaze imbibée de la décoction : la douleur disparaît très vite et la cicatrisation s’en trouve accélérée. Ce cataplasme peut s’employer également sur les petits bobos qui se sont infectés, mais aussi sur une vieille entorse, des cors ou sur une douleur rhumatismale.
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